Marguerite n’est pas une chanteuse comme les autres. Avec son allure faussement sage, sa voix claire et ses mots ciselés, elle bouscule les codes de la chanson française contemporaine. Son dernier titre, « Les femmes, les meufs », en est la preuve éclatante. Hymne à la sororité, à la liberté et à la nuance, cette chanson marque un tournant dans la jeune carrière de cette artiste en pleine ascension.
Une artiste qui ne choisit pas entre douceur et force
Marguerite, c’est une voix douce, presque murmurée, mais des textes qui claquent. Son univers musical, entre pop feutrée et chanson engagée, séduit par son équilibre rare entre émotion et propos. Dans « Les femmes, les meufs », elle joue justement sur cette dualité. Le titre est à la fois tendre et revendicatif, un appel à dépasser les étiquettes, à ne plus opposer les modèles féminins mais à les embrasser tous.
À travers une écriture simple et directe, Marguerite interroge la manière dont la société classe, divise, caricature. Elle évoque celles qui parlent fort, celles qui marchent droit, celles qu’on juge trop ou pas assez, et surtout celles qu’on oublie. Mais au lieu de pointer du doigt, elle tend la main. Sa chanson ne divise pas, elle relie.
Un message porté par une mélodie accessible
Musicalement, « Les femmes, les meufs » se distingue par une production minimaliste mais efficace. Quelques accords de piano, une rythmique discrète, et une voix qui se pose naturellement, sans surjeu. Cette simplicité laisse toute la place au texte. On sent que chaque mot a été pesé, chaque intonation pensée pour servir le message.
Le refrain, accrocheur sans être tapageur, s’installe rapidement en tête. Mais plus encore que son aspect mélodique, c’est sa sincérité qui touche. Marguerite ne joue pas un rôle, elle dit ce qu’elle pense, et ça s’entend.
Un positionnement clair dans la scène musicale actuelle
Dans un paysage musical souvent saturé d’images stéréotypées, Marguerite chanteuse impose une voix différente. Ni provocatrice gratuite, ni militante rigide, elle incarne une parole nuancée, profondément humaine. Elle rappelle qu’on peut défendre des causes avec douceur, qu’on peut parler de féminisme sans crier, mais sans jamais baisser les yeux non plus.
Ce positionnement original séduit un public de plus en plus large, en quête de profondeur et d’authenticité. En quelques mois, Marguerite a su fédérer une communauté engagée autour de sa musique. Son passage remarqué dans plusieurs festivals, et les partages viraux de sa chanson sur les réseaux sociaux, confirment qu’elle ne laisse personne indifférent.
Une artiste à suivre de très près
« Les femmes, les meufs » n’est probablement qu’un avant-goût de ce que Marguerite a à offrir. Son premier EP est attendu dans les prochains mois, et plusieurs concerts sont déjà annoncés. Mais au-delà de l’actualité, c’est une vision artistique qui se dessine. Celle d’une jeune femme libre, qui refuse les cases et les compromis.
En mêlant l’intime et le politique, le personnel et l’universel, Marguerite chanteuse s’inscrit dans la lignée des grandes voix de la chanson française. Celles qui osent. Celles qui dérangent. Celles qui rassemblent.
Conclusion
Avec « Les femmes, les meufs », Marguerite offre bien plus qu’une chanson : un regard, une invitation, une manière d’être au monde. Et si sa musique semble douce au premier abord, c’est peut-être pour mieux faire passer ses vérités. Marguerite ne crie pas. Elle chante. Mais chaque mot résonne. Et ça, c’est déjà beaucoup.
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